Maison flamande : le guide complet 2025
Troisième pierre de la série « patrimoine régional » après la meulière francilienne et la normande à colombages, la maison flamande ajoute la couleur de la brique et l’accent du Nord à ce patrimoine français si riche et diversifié.
1. D’où vient la maison flamande ?
Racines de la Renaissance flamande : à partir du XVIᵉ siècle, la prospérité du commerce textile à Lille, Cassel ou Bergues finance des façades étroites en brique rouge coiffées d’un pignon sur rue ou à gradins.
Adaptée au climat venteux et pluvieux : forte pente de toit, tuiles panne, génoises et gouttereaux bas protègent les murs ; les épais joints de chaux laissent respirer la brique.
Plan “maison en bande” : la fiscalité flamande taxant la largeur de façade, les bâtisseurs préfèrent une parcelle étroite (4-6 m) mais profonde, avec jardin en longueur.
2. Portrait rapide
| Élément clé | Détail |
|---|---|
| Matériaux | Brique moulée main, chaînes d’angle en pierre calcaire (« blanc-caillos »), tuiles flamandes émaillées. |
| Signature | Pignon à gradins, bandeaux de briques vernissées, volets vert bouteille, ferronneries laquées. |
| Volumes | Rez-de-chaussée traversant (séjour + cuisine), escalier latéral, combles aménageables. |
| Surface type | 70 – 140 m² habitables ; 2 à 4 chambres. |
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